Entreprendre pour servir sans asservir à l'ère de l'IA et du changement climatique
A propos
Par l'accompagnement d'entrepreneurs et la vie intellectuelle, j'explore comment donner un sens dans un monde durablement incertain, ce qui peut signifier autant le risque que la liberté. L'expérience de nombreux secteurs d'activité, pays et positions professionnelles m'a conduit à dédier ma vie professionnelle au développement de l'impact grâce à un discernement entrepreneurial proactif, de la science au développement durable, au jazz, à la voile ou au service des personnes les plus vulnérables.

Histoire
J'ai grandi entre le sud de la France et le New Jersey (États-Unis), d'un père ingénieur et dirigeant passionné de l'industrie aéronautique et d'une mère écrivain, chanteuse lyrique et présidente de groupes de réflexion internationaux sur la littérature. Un environnement porteur d'une profonde indépendance d'esprit, autant ancré dans une tradition française multiséculaire que passionné par l'exploration internationale. Autant formé à la vérité pratique des métiers manuels de terrain qu'à la nécessité d'une vie intellectuelle de haut niveau. Ces années ont nourri mon désir de vivre une expérience du monde à 360° qui n'oppose jamais la réflexion à la sagesse concrète de la réparation de moteurs. Ne jamais cloisonner la science et la technologie de la musique, ni de la littérature, de la philosophie ni même à la foi, à rebours du piège de la spécialisation technocratique moderne.
Tout au long de mes études, j'ai eu bien du mal à choisir entre les sciences, la musique, l'ingénierie, la littérature, l'économie ou les langues étrangères. J'ai expérimenté tout cela via l'École Polytechnique puis l'ENSTA et l'Imperial College of London, en croisant des spécialisations en physique, en économie, en mathématiques appliquées et en génie de l'environnement ainsi qu'une expérience pratique en diplomatie avec le ministère français des Affaires étrangères ainsi qu'en recherche appliquée en modélisation acoustique des orgues d'église.
Tout au long de mes études, j'ai eu bien du mal à choisir entre les sciences, la musique, l'ingénierie, la littérature, l'économie ou les langues étrangères. J'ai expérimenté tout cela via l'École Polytechnique puis l'ENSTA et l'Imperial College of London, en croisant des spécialisations en physique, en économie, en mathématiques appliquées et en génie de l'environnement ainsi qu'une expérience pratique en diplomatie avec le ministère français des Affaires étrangères ainsi qu'en recherche appliquée en modélisation acoustique des orgues d'église.

En quete de sens dans la science, le developpement durable, l'IA et l'entrepreneuriat
Mon parcours professionnel m'a amené à parcourir le monde dans les années 90 en tant qu'ingénieur-conseil lié à la Banque mondiale au sein d'une société d'ingénierie française spécialisée dans la gestion de l'eau et de l'environnement. Nous expérimentions les premiers efforts de modélisation dans ce que l'on appellera plus tard l'informatique et l'IA au service du développement durable (AI for green).
Dans les années 2000, j'ai dirigé la R&D des ETI et des grands groupes dans les domaines de l'énergie et du développement durable en Europe et en Asie avec les plus grandes institutions (Banque mondiale, Commission européenne, universités chinoises, etc.). En tant que mathématicien, je suis devenu professeur titulaire en mathématiques appliquées à la prise de décision dans l'incertitude et j'ai formé les premières générations de scientifiques des données et de technologies de l'IA français pendant une quinzaine d'années. Nommé vice-doyen à la recherche de l'École Centrale Paris en 2009, j'ai co-dirigé la création des principaux instituts de recherche de Paris-Saclay.
Devenu entrepreneur en 2012, j'ai d'abord fondé OpérationData, une holding de co-développement et d'advisory pour une vingtaine d'entreprises des secteurs de l'énergie, de la construction, de la fintech, etc. Fin 2015, j'ai co-créé avec Bpifrance le programme « Data-IA » pour la transformation algorithmique des PME et ETI, que j'ai animé en accompagnant plus de 100 entreprises sur des trajectoires de transformation sur mesure. Face à la montée des questions éthiques liées à l'IA, j'ai fondé fin 2017 le think tank Espérance & Algorithmes, une association à but non lucratif réunissant des entrepreneurs, des investisseurs, des scientifiques, des philosophes et des référents spirituels pour former des vocations au service du bien commun avec le Collège des Bernardins, le Centre Sèvres, l'Université de Namur.
Confronté aux bouleversements technologiques (climat, AI-Act, crise du financement), j'ai lancé en 2022 le réseau Blaise Pascal Advisors d'entrepreneurs-advisors dédiés à mettre la tech au service d'un leadership algorithmique sensé. En s'appuyant sur un parcours à 360 pour discerner de manière très personnelle avec l'entrepreneur. Pour aligner avec lucidité, audace et pragmatisme la stratégie d'entreprise, l'éthique, la quête de sens et l'usage de la tech et remettre véritablement la tech au service de la véritable proposition de valeur maximale. Plutôt que l'inverse.
Dans les années 2000, j'ai dirigé la R&D des ETI et des grands groupes dans les domaines de l'énergie et du développement durable en Europe et en Asie avec les plus grandes institutions (Banque mondiale, Commission européenne, universités chinoises, etc.). En tant que mathématicien, je suis devenu professeur titulaire en mathématiques appliquées à la prise de décision dans l'incertitude et j'ai formé les premières générations de scientifiques des données et de technologies de l'IA français pendant une quinzaine d'années. Nommé vice-doyen à la recherche de l'École Centrale Paris en 2009, j'ai co-dirigé la création des principaux instituts de recherche de Paris-Saclay.
Devenu entrepreneur en 2012, j'ai d'abord fondé OpérationData, une holding de co-développement et d'advisory pour une vingtaine d'entreprises des secteurs de l'énergie, de la construction, de la fintech, etc. Fin 2015, j'ai co-créé avec Bpifrance le programme « Data-IA » pour la transformation algorithmique des PME et ETI, que j'ai animé en accompagnant plus de 100 entreprises sur des trajectoires de transformation sur mesure. Face à la montée des questions éthiques liées à l'IA, j'ai fondé fin 2017 le think tank Espérance & Algorithmes, une association à but non lucratif réunissant des entrepreneurs, des investisseurs, des scientifiques, des philosophes et des référents spirituels pour former des vocations au service du bien commun avec le Collège des Bernardins, le Centre Sèvres, l'Université de Namur.
Confronté aux bouleversements technologiques (climat, AI-Act, crise du financement), j'ai lancé en 2022 le réseau Blaise Pascal Advisors d'entrepreneurs-advisors dédiés à mettre la tech au service d'un leadership algorithmique sensé. En s'appuyant sur un parcours à 360 pour discerner de manière très personnelle avec l'entrepreneur. Pour aligner avec lucidité, audace et pragmatisme la stratégie d'entreprise, l'éthique, la quête de sens et l'usage de la tech et remettre véritablement la tech au service de la véritable proposition de valeur maximale. Plutôt que l'inverse.
Jazz et multilinguisme, en quete d'un sens creatif dans l'interaction humaine
Je suis devenu musicien de jazz semi-professionnel, tout en pratiquant passionnément 7 langues étrangères au fil de mon expérience professionnelle: deux facettes fort connexes en réalité. L'apprentissage d'une langue (par ex. le portugais brésilien), c'est un peu comme celui d'un nouveau style de musique (par ex. Bossa Nova): le ton, le rythme et la mélodie de la langue développent un sens intuitif de la syntaxe et de la sémantique.
Le jazz, c'est aussi une incroyable métaphore de la quête collective de sens dans un contexte d'incertitude. Où il faut beaucoup de structure et la pratique d'une véritable écoute mutuelle afin de prendre une cap sensé face à l'inattendu. Comme je le développe dans mes conférences, c'est une façon de penser les limites des conversations par IA génératives. Les jazzmen détestent le bavardage, un indice sûr du fait que l'on n'est pas vraiment présent à ce qui devrait se passer dans un boeuf réussi: la présence authentique ouvrant à des moments créatifs exceptionnels.
J'ai consacré quelques années à une association caritative qui expérimente l'intégration des personnes sans-abri par la musique dans le cadre de l'initiative « La Vie en Musique ». Inoubliable expérience que celle de soirées d'hiver dans l'environnement sordide des abords de certaines gares parisiennes, où la musique devient le moyen fascinant de rejoindre des personnes qui ne pourraient pas même se parler du fait des barrières linguistiques ou de murs de préjugés entre riches et pauvres.
Le jazz, c'est aussi une incroyable métaphore de la quête collective de sens dans un contexte d'incertitude. Où il faut beaucoup de structure et la pratique d'une véritable écoute mutuelle afin de prendre une cap sensé face à l'inattendu. Comme je le développe dans mes conférences, c'est une façon de penser les limites des conversations par IA génératives. Les jazzmen détestent le bavardage, un indice sûr du fait que l'on n'est pas vraiment présent à ce qui devrait se passer dans un boeuf réussi: la présence authentique ouvrant à des moments créatifs exceptionnels.
J'ai consacré quelques années à une association caritative qui expérimente l'intégration des personnes sans-abri par la musique dans le cadre de l'initiative « La Vie en Musique ». Inoubliable expérience que celle de soirées d'hiver dans l'environnement sordide des abords de certaines gares parisiennes, où la musique devient le moyen fascinant de rejoindre des personnes qui ne pourraient pas même se parler du fait des barrières linguistiques ou de murs de préjugés entre riches et pauvres.
Skipper des voiliers : l'art du cap face a l'incertain
Après avoir été officier de quart dans la marine française à la veille de la Seconde Guerre du Golfe en 1990, j'ai commencé à skipper des voiliers de plaisance dans bien des mers du monde.
J'affectionne la croisière en haute latitude, une discipline passionnante d'exploration humaine de nouveaux territoires. C'est aussi une sorte de métaphore pratique de la méthode agile, comme je l'explique dans l'un de mes livres (Le Sens de l'IA) : découvrir le Groenland à l'époque des Vikings, c'était un peu comme monter une licorne technologique moderne, une aventure riche en pivots mais jamais dépourvue d'énergie, sans laquelle on coule ou l'on fait faillite.
J'ai aussi expérimenté l'inclusion de personnes sans abri grâce à la navigation. La rue est considérée comme une forme de suicide lent : perte d'espoir et de raison d'être, véritable crise spirituelle. Dans une initiative pionnière au début des années 2010 avec une association caritative, nous avons entrepris une croisière à la voile avec des personnes accompagnées dans le processus de sortie de la rue. Le débriefing a montré que leur moment préféré avait été le jour des plus fortes conditions de vent : suivre un cap en fendant les vagues et conjurant l'incertitude de la traversée est une aventure collective donnant un sens, même à ceux qui ont perdu le goût de la vie.
J'affectionne la croisière en haute latitude, une discipline passionnante d'exploration humaine de nouveaux territoires. C'est aussi une sorte de métaphore pratique de la méthode agile, comme je l'explique dans l'un de mes livres (Le Sens de l'IA) : découvrir le Groenland à l'époque des Vikings, c'était un peu comme monter une licorne technologique moderne, une aventure riche en pivots mais jamais dépourvue d'énergie, sans laquelle on coule ou l'on fait faillite.
J'ai aussi expérimenté l'inclusion de personnes sans abri grâce à la navigation. La rue est considérée comme une forme de suicide lent : perte d'espoir et de raison d'être, véritable crise spirituelle. Dans une initiative pionnière au début des années 2010 avec une association caritative, nous avons entrepris une croisière à la voile avec des personnes accompagnées dans le processus de sortie de la rue. Le débriefing a montré que leur moment préféré avait été le jour des plus fortes conditions de vent : suivre un cap en fendant les vagues et conjurant l'incertitude de la traversée est une aventure collective donnant un sens, même à ceux qui ont perdu le goût de la vie.